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== Généralités == | == Généralités == | ||
Pour le vol en planeur, les procédures opérationnelles ont pour but de détailler comment pratiquer le vol en planeur au sol et dans les airs. Le vol en planeur en toute sécurité n'est possible que si chacun respecte ces procédures durant toutes les phases de l'activité. | |||
Ce chapitre détaille les règles opérationnelles pour la mise en œuvre d'un motoplaneur. | |||
=== Règles générales au sol === | |||
Avant tout, il faut être capable de collecter les informations autour de soit pour se construire une bonne '''conscience de la situation''' : | |||
*Regarder à gauche et a droite, mais aussi vers le haut et vers le bas : les planeurs sont minces et parfois silencieux. | |||
*Entendre ce qu'il se passe : une conversation, un son particulier. | |||
*Ressentir les mouvements ou le comportement : pour son compte oui celui d'un autre pilote, certaines sensations permettent d'enrichir la compréhension de la situation. | |||
Cette collecte d'information sera optimale seulement si le pilote se place lui-même dans des conditions favorables : Équipement adapté (lunettes, couvre-chef...), mais aussi en l'absence d’éléments de déconcentration (Consulter un smartphone durant des manœuvres, téléphoner, obstruction de l'écoute par une musique forte...). Une bonne conscience de la situation permettra de prendre des décisions adaptés pour la mise en œuvre de l'activité. | |||
Lors de ses déplacements au sol sur l'aérodrome, une des règles est la priorité laissée aux aéronefs, qu'ils soient au roulage ou dans une phase de décollage ou d'atterrissage. Donc, à pieds ou en voiture, il faudra céder la priorité et passer derrière les aéronefs. Même lorsqu'il s'agit d'être simple observateur, il faudra se placer pour être derrière la trajectoire de l'aéronef. Lorsque c'est possible, augmenter les marges afin d'éviter toute ambiguïté sur qui laisse la priorité (marquer l'arrêt en amont, prendre une position immobile, choisir une trajectoire qui passe largement derrière l'aéronef...). | |||
A noter que les aérodromes ont des règles de circulations et des plans de circulations qu'il faut apprendre et respecter scrupuleusement : en effet, les risques (hélice tournante, aéronefs à grandes envergures...) et la manœuvrabilité des aéronefs (pas de marche arrière, demi-tour quasi impossible...) nécessite une bonne anticipation. | |||
Enfin, d'une manière générale, il est précautionneux de ne rien toucher sans avoir une bonne connaissance de l'objet en question, ou d'y être invité par un instructeur : | |||
*Les câbles de treuil ou de remorquage, même au sol, présentent des risques en cas de mise en route intempestive, | |||
*Une hélice, même arrêtée, est un risque permanent en cas de dysfonctionnement des systèmes d'arrêts, | |||
*Le matériel aéronautique est robuste en vol, mais fragile au sol et sujet aux manipulations inappropriées. | |||
=== Les rôles pour le vol en motoplaneur === | |||
Le vol en motoplaneur peut se pratiquer quasiment seul, en dehors de l'organisation généralement mise en œuvre pour le vol en planeur pur. Les rôles pour la pratique du motoplaneur est réduit au seul rôle du pilote. Il sera en charge de la préparation de son vol, de la mise en oeuvre de son motoplaneur, de la réalisation du vol. Dans certains cas, il devra aussi réaliser des compte-rendus de sécurité. Un pilote doit donc être parfaitement autonome dans la conduite de ses tâches, globalement plus que pour un vol en planeur pur. | |||
En réalité, même si cette organisation à une seule personne est possible et permet de voler sans aide au sol, les pilotes de planeur qui pratiquent le motoplaneur s'inspirent souvent du fonctionnement "à plusieurs" rencontré pour le vol en planeur pur : briefing quotidien, mise en ouvre de l’aéronef à plusieurs et vols à tour de rôle. | |||
=== Mise en œuvre d'un motoplaneur === | |||
Comment pousser un planeur ? | |||
Les planeurs sont poussés jusqu'au point de décollage ou y sont tirés avec une voiture ou un tracteur. Nous poussons généralement un planeur vers l’arrière jusqu’au point de décollage. | Les planeurs sont poussés jusqu'au point de décollage ou y sont tirés avec une voiture ou un tracteur. Nous poussons généralement un planeur vers l’arrière jusqu’au point de décollage. | ||
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RETOUR AU LIEU DE DÉPART | RETOUR AU LIEU DE DÉPART | ||
Ici, nous positionnons le planeur de manière à ce qu'il reste à l'écart des autres planeurs. Nous prenons en compte la possibilité que l'aile d'un autre planeur et de « notre » planeur puisse monter et descendre librement. Pour éviter qu'elle n'explose, on place une bande au bout de l'aile côté au vent. Par vent fort, nous ouvrons également les valves de frein et les sécurisons avec les sangles. Le cerf-volant retire la roue de transport. | Ici, nous positionnons le planeur de manière à ce qu'il reste à l'écart des autres planeurs. Nous prenons en compte la possibilité que l'aile d'un autre planeur et de « notre » planeur puisse monter et descendre librement. Pour éviter qu'elle n'explose, on place une bande au bout de l'aile côté au vent. Par vent fort, nous ouvrons également les valves de frein et les sécurisons avec les sangles. Le cerf-volant retire la roue de transport. | ||
6.1.4 ATTENTION | 6.1.4 ATTENTION | ||
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Signalez toujours les dommages ou les défauts possibles | Signalez toujours les dommages ou les défauts possibles | ||
Tous les clubs les connaissent, ces pilotes de planeurs dorés qui retroussent toujours leurs manches, qui aident à sortir les cartons et le matériel de départ du hangar, qui aident activement au point de départ à maintenir le bon déroulement des vols et qui aussi en hiver sont à nouveau présents pour l'hiver. entretien. Il y a de fortes chances que ce soient eux qui causent le plus de dégâts, car ceux qui ne font rien ne causeront aucun dommage. Tout pilote de planeur déteste causer des dégâts, mais ce n’est certainement pas une honte. Signalez toujours les dommages au D.D.I. ou à un technicien. Eux seuls peuvent évaluer si le planeur est toujours en état de navigabilité. Si vous entendez des bruits inhabituels lors de l'inspection quotidienne lors du contrôle des safrans, des vannes ou autres, ou si vous constatez d'éventuels défauts, n'hésitez pas à le signaler à la D.D.I. ou aviser un technicien. Il vaut mieux être trop prudent souvent que d’être trop désinvolte une fois. Signaler d’éventuels dommages fait partie d’un bon pilotage et est apprécié. | Tous les clubs les connaissent, ces pilotes de planeurs dorés qui retroussent toujours leurs manches, qui aident à sortir les cartons et le matériel de départ du hangar, qui aident activement au point de départ à maintenir le bon déroulement des vols et qui aussi en hiver sont à nouveau présents pour l'hiver. entretien. Il y a de fortes chances que ce soient eux qui causent le plus de dégâts, car ceux qui ne font rien ne causeront aucun dommage. Tout pilote de planeur déteste causer des dégâts, mais ce n’est certainement pas une honte. Signalez toujours les dommages au D.D.I. ou à un technicien. Eux seuls peuvent évaluer si le planeur est toujours en état de navigabilité. Si vous entendez des bruits inhabituels lors de l'inspection quotidienne lors du contrôle des safrans, des vannes ou autres, ou si vous constatez d'éventuels défauts, n'hésitez pas à le signaler à la D.D.I. ou aviser un technicien. Il vaut mieux être trop prudent souvent que d’être trop désinvolte une fois. Signaler d’éventuels dommages fait partie d’un bon pilotage et est apprécié. | ||
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