« 8-10 Cellule moteur hélice (motoplaneurs) » : différence entre les versions

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moteur électrique création
(moteur électrique création)
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Parmi les facteurs extérieurs, il y a :
Parmi les facteurs extérieurs, il y a :
*'''La densité de l'air''' : la densité varie lorsque la pression et/ou que la température de l'air change. Un air moins dense aura pour conséquence la diminution de la puissance moteur. Durant le vol, la puissance diminue si l'altitude augmente. Peu gênant pour un vol en croisière puisque le moteur ne fonctionne pas à pleine puissance, mais il est important d'anticiper le phénomène en cas de décollage d'un aérodrome situé à une altitude significative, et/ou par temps chaud.  
*'''La densité de l'air''' : la densité varie lorsque la pression et/ou que la température de l'air change. Un air moins dense aura pour conséquence la diminution de la puissance moteur. Il est important d'anticiper le phénomène en cas de décollage d'un aérodrome situé à une altitude significative, et/ou par temps chaud.
*'''Les conditions atmosphériques givrantes''' : Comme vu plus haut, un air humide à des température de l'ordre de 0 à 15°C provoque un givrage sévère dans le carburateur. Le pilote utilisera la commande de réchauffage carburateur pour prévenir le phénomène. En cas d'oubli, la conséquence est l'absence de puissance disponible et/ou l'arrêt du moteur.
*'''Les conditions atmosphériques givrantes''' : Comme vu plus haut, un air humide à des température d'environ 0 à 15°C provoquent un givrage sévère dans le carburateur. Le pilote utilisera la commande de réchauffage carburateur pour prévenir le phénomène. En cas d'oubli, la conséquence est l'absence de puissance disponible et/ou l'arrêt du moteur.
*'''Un carburant pollué''' : le carburant qui rempli le réservoir doit être sûr : le bon type, et sans pollution. En cas de suspicion de pollution ou d'erreur de type de carburant, le pilote doit renoncer au vol. En aviation générale, certaines méthodes d'avitaillement comme par exemple l'avitaillement avec un bidon nécéssite une rigueur particulière. Lors de l'avitaillement, mais également le reste du temps pour garantir que le bidon soit rempli avec le bon type de carburant, sans risque de pollution (l'exemple d'une personne de bonne volonté qui utilise le même bidon pour remplir du gasoil dans une voiture, sans informer que le bidon n'est plus propre, est régulièrement rencontré!).
*'''Un carburant pollué''' : le carburant mit dans le réservoir doit être sûr : le bon type, et sans pollution. En cas de suspicion d'erreur de type de carburant ou de pollution, le pilote doit renoncer au vol. En aviation générale, certaines méthodes d'avitaillement (comme par exemple l'avitaillement avec un bidon) nécessitent une rigueur particulière. Lors de l'avitaillement, mais également durant toute la chaine d'approvisionnement (si bidon : rempli avec le bon type de carburant, sans risque de pollution durant le stockage...). En effet, une personne de bonne volonté souhaitant ramener du gasoil pour une voiture de piste, qui réalise l'opération sans s'informer, pourrait polluer gravement un bidon habituellement utilisé pour avitailler un aéronef !


Parmi les facteurs internes, il y a :
Parmi les facteurs internes, il y a :
*'''La température du moteur''' : un moteur fonctionne correctement et délivre sa pleine puissance lorsqu'il est monté à sa température de fonctionnement nominale. En effet, certaines pièces se dilatent sous l'effet de la chaleur et lorsque le moteur est froid (juste après un démarrage), ces pièces n'assurent pas correctement leur rôle car elle n'ont pas leur dimension nominales. Aussi, l'huile de lubrification froide n'assure pas une lubrification correcte pour un fonctionnement à pleine puissance. Pour ces raisons, afin de permettre une monté en température adéquate du moteur, il doit fonctionner à faible puissance (ralenti ou presque) durant quelques minutes après le démarrage. Le motoplaneur ayant la possibilité de rallumer le moteur en vol, les mêmes précautions seront à appliquer après un redémarrage en vol.
*'''La température du moteur''' : un moteur fonctionne correctement et délivre sa pleine puissance lorsqu'il fonctionne à sa température nominale. Certaines pièces se dilatent sous l'effet de la chaleur et avec un moteur froid (juste après un démarrage), ces pièces n'assurent pas correctement leur rôle car elle n'ont pas leur dimension nominales. Aussi, l'huile de lubrification froide n'assure pas une lubrification correcte pour un fonctionnement à pleine puissance. Pour ces raisons, et afin de permettre une monté en température adéquate du moteur, il doit fonctionner à faible puissance (ralenti ou presque) durant quelques minutes après le démarrage. Pour un motoplaneur ayant rallumé son moteur en vol, les mêmes précautions seront à appliquer.
*'''usure de pièces''' : Le filtre à air partiellement obstrué, l'usure de certaines pièces mécaniques peut affecter les performances. Bien que l'entretien courant du moteur par un mécanicien permet de surveiller la bonne santé d'un moteur, le pilote doit rester vigilent pour détecter les signes précurseurs d'une anomalie.
*'''usure de pièces''' : Le filtre à air partiellement obstrué, l'usure de certaines pièces mécaniques peut affecter les performances. Bien que l'entretien courant du moteur par un mécanicien permet de surveiller la bonne santé d'un moteur, le pilote doit rester vigilent pour détecter les signes précurseurs d'une usure anormale.
*'''L'utilisation d'un [https://fr.wikipedia.org/wiki/Turbocompresseur turbocompresseur]''' : Certains moteurs disposent d'un turbocompresseur. Son intérêt est de comprimer l'air pour augmenter sa densité avant de l'envoyer dans le moteur, afin de disposer d'une puissance plus importante. Son utilisation est pleinement automatique mais nécessite quelques précautions apprises lors des vols-écoles.  
*'''L'utilisation d'un [https://fr.wikipedia.org/wiki/Turbocompresseur turbocompresseur]''' : Pour disposer de plus de puissance, certains moteurs disposent d'un turbocompresseur. Il comprime l'air pour augmenter sa densité avant de l'envoyer dans le moteur. Son utilisation est pleinement automatique mais nécessite quelques précautions apprises lors des vols-écoles.
*'''La gestion de la richesse''': La richesse est souvent gérée de manière complètement automatique. Cependant certains aéronefs disposent d'une commande de réglage de la richesse. Un réglage trop pauvre ou trop riche aura un impact sur les performances du moteur.  
*'''La gestion de la richesse''': La richesse est souvent gérée de manière complètement automatique. Cependant, certains aéronefs disposent d'une commande de réglage de la richesse. Un réglage trop pauvre ou trop riche aura un impact sur les performances du moteur.




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*'''en croisière''' : entre 55 et 75% de la puissance
*'''en croisière''' : entre 55 et 75% de la puissance
*'''en descente''' : entre 0 et 55% de la puissance. Utilisation du réchauffage carburateur de manière préventive
*'''en descente''' : entre 0 et 55% de la puissance. Utilisation du réchauffage carburateur de manière préventive
*'''en vol à voile''' : vers 0% de puissance, ou moteur arrêté. Le pilote peut ferme un éventuel volet de capot pour éviter le refroidissement du moteur. Lors du redémarrage, une période de fonctionnement au ralenti doit permettre de faire remonter la température du moteur. Le pilote doit donc rallumer le moteur 3 à 5 minutes avant d'avoir besoin de mettre 100% de puissance.
*'''en vol à voile''' : vers 0% de puissance, ou moteur arrêté. Le pilote peut fermer un éventuel '''volet de capot''' pour éviter le refroidissement brutal du moteur. Lors du redémarrage, une période de fonctionnement au ralenti doit permettre de faire remonter la température du moteur. Le pilote doit donc anticiper le rallumage du moteur 3 à 5 minutes avant d'avoir besoin de mettre 100% de puissance.


Dans tous les cas, le pilote surveille les indicateurs du moteur régulièrement afin de s'assurer le fonctionnement du moteur reste dans les limites opérationnels fixées par le constructeur. Le constructeur fixe généralement des limites de:
Dans tous les cas, le pilote surveille les indicateurs du moteur régulièrement afin de s'assurer qu'il reste dans les limites opérationnels fixées par le constructeur. Le constructeur fixe généralement des limites de:
*[https://fr.wikipedia.org/wiki/Moteur_%C3%A0_combustion_et_explosion#Vitesse_maximale_de_rotation régime moteur maximum] (pour éviter l'usure prématurée et les casses moteur)
*[[wikipedia:Moteur_à_combustion_et_explosion#Vitesse_maximale_de_rotation|'''régime moteur maximum''']] (pour éviter l'usure prématurée et les casses moteur)
*température d'huile minimum (pour garantir la bonne lubrification) et maximum (pour éviter les incendies)
*'''température d'huile minimum''' (pour garantir la bonne lubrification) et '''maximum''' (pour éviter les incendies)
*température des culasses maximum (pour éviter la détérioration de ces pièces faites en aluminium)
*'''température des culasses maximum''' (pour éviter la détérioration de ces pièces faites en aluminium)
*pression d'admission maximum (pour éviter les surcharges moteurs)
*'''pression d'admission maximum''' (pour éviter les surcharges moteurs)


=== Moteurs électrique ===
=== Moteurs électrique ===
Composants d'un moteur électrique : batterie de puissance, Convertisseur de tension, moteur.
Les moteurs électriques sont de plus en plus présent dans le vol en planeur. Ils permettent notamment une mise en œuvre quasi immédiate à la demande du pilote et demandent moins d'entretien. Pour certains aspects, son utilisation relève d'un choix selon les gouts du propriétaire (pas d'odeur d'essence, bruit différent...etc).


disponibilité immédiate piégeuse
Une motorisation électrique se compose d'une hélice, d'un moteur électrique, d'un convertisseur de tension de forte puissance, de câbles électriques et d'une batterie de forte puissance. L'énergie contenue dans les batteries y est insérée au sol par un chargeur externe qui n'est généralement pas à bord.
Dangers
 
recharge
Ce type de motorisation amène un lot de nouveauté dont certains risques que le pilote doit appréhender avant de la mettre en œuvre :
 
* L'énergie contenue dans les batteries est très importante. Si cette énergie est relâché accidentellement en un cours moment, cela mène à l'incendie (cours-circuit, choc ou perforation des batteries, dépassement de la température de service des composants...). Le risque "cousin" du moteur à essence serait les précautions autour du stockage de l'essence (température max, électricité statique, proximité d'une flamme...)
* La disponibilité immédiate et plutôt fiable d'un moteur électrique pourrait éroder les précautions prises par le pilote lors d'une remise de gaz ou lors d'une manœuvre anti-vache.
* Au sol, la mise en route peut se faire plus simplement. Le danger que représente l'hélice pour les personnes autour de l'aéronef augmente légèrement.
 
 
De part son faible encombrement, le moteur électrique peut être placé à différentes positions :
 
PHOTO Classique en TMG
 
PHOTO classique en pylone
 
PHOTO en FES


fiabilité
Système classique, Pylone, FES.


=== Hélices ===
=== Hélices ===

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