« 6-1 Généralités (motoplaneurs) » : différence entre les versions
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== Généralités == | == Généralités == | ||
Pour le vol en planeur, les procédures opérationnelles ont pour but de détailler comment pratiquer le vol en planeur au sol et dans les airs. Le vol en planeur en toute sécurité n'est possible que si chacun respecte ces procédures durant toutes les phases de l'activité. | |||
Ce chapitre détaille les règles opérationnelles pour la mise en œuvre d'un motoplaneur. | |||
=== Règles générales au sol === | |||
Avant tout, il faut être capable de collecter les informations autour de soit pour se construire une bonne '''conscience de la situation''' : | |||
*Regarder à gauche et a droite, mais aussi vers le haut et vers le bas : les planeurs sont minces et parfois silencieux. | |||
*Entendre ce qu'il se passe : une conversation, un son particulier. | |||
*Ressentir les mouvements ou le comportement : pour son compte oui celui d'un autre pilote, certaines sensations permettent d'enrichir la compréhension de la situation. | |||
Cette collecte d'information sera optimale seulement si le pilote se place lui-même dans des conditions favorables : Équipement adapté (lunettes, couvre-chef...), mais aussi en l'absence d’éléments de déconcentration (Consulter un smartphone durant des manœuvres, téléphoner, obstruction de l'écoute par une musique forte...). Une bonne conscience de la situation permettra de prendre des décisions adaptés pour la mise en œuvre de l'activité. | |||
Lors de ses déplacements au sol sur l'aérodrome, une des règles est la priorité laissée aux aéronefs, qu'ils soient au roulage ou dans une phase de décollage ou d'atterrissage. Donc, à pieds ou en voiture, il faudra céder la priorité et passer derrière les aéronefs. Même lorsqu'il s'agit d'être simple observateur, il faudra se placer pour être derrière la trajectoire de l'aéronef. Lorsque c'est possible, augmenter les marges afin d'éviter toute ambiguïté sur qui laisse la priorité (marquer l'arrêt en amont, prendre une position immobile, choisir une trajectoire qui passe largement derrière l'aéronef...). | |||
A noter que les aérodromes ont des règles de circulations et des plans de circulations qu'il faut apprendre et respecter scrupuleusement : en effet, les risques (hélice tournante, aéronefs à grandes envergures...) et la manœuvrabilité des aéronefs (pas de marche arrière, demi-tour quasi impossible...) nécessite une bonne anticipation. | |||
Enfin, d'une manière générale, il est précautionneux de ne rien toucher sans avoir une bonne connaissance de l'objet en question, ou d'y être invité par un instructeur : | |||
*Les câbles de treuil ou de remorquage, même au sol, présentent des risques en cas de mise en route intempestive, | |||
*Une hélice, même arrêtée, est un risque permanent en cas de dysfonctionnement des systèmes d'arrêts, | |||
*Le matériel aéronautique est robuste en vol, mais fragile au sol et sujet aux manipulations inappropriées. | |||
=== Les rôles pour le vol en motoplaneur === | |||
Le vol en motoplaneur peut se pratiquer quasiment seul, en dehors de l'organisation généralement mise en œuvre pour le vol en planeur pur. Les rôles pour la pratique du motoplaneur est réduit au seul rôle du pilote. Il sera en charge de la préparation de son vol, de la mise en oeuvre de son motoplaneur, de la réalisation du vol. Dans certains cas, il devra aussi réaliser des compte-rendus de sécurité. Un pilote doit donc être parfaitement autonome dans la conduite de ses tâches, globalement plus que pour un vol en planeur pur. | |||
En réalité, même si cette organisation à une seule personne est possible et permet de voler sans aide au sol, les pilotes de planeur qui pratiquent le motoplaneur s'inspirent souvent du fonctionnement "à plusieurs" rencontré pour le vol en planeur pur : briefing quotidien, mise en ouvre de l’aéronef à plusieurs et vols à tour de rôle. | |||
=== Mise en œuvre d'un motoplaneur === | |||
Comment pousser un planeur ? | |||
Les planeurs sont poussés jusqu'au point de décollage ou y sont tirés avec une voiture ou un tracteur. Nous poussons généralement un planeur vers l’arrière jusqu’au point de décollage. | Les planeurs sont poussés jusqu'au point de décollage ou y sont tirés avec une voiture ou un tracteur. Nous poussons généralement un planeur vers l’arrière jusqu’au point de décollage. | ||
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RETOUR AU LIEU DE DÉPART | RETOUR AU LIEU DE DÉPART | ||
Ici, nous positionnons le planeur de manière à ce qu'il reste à l'écart des autres planeurs. Nous prenons en compte la possibilité que l'aile d'un autre planeur et de « notre » planeur puisse monter et descendre librement. Pour éviter qu'elle n'explose, on place une bande au bout de l'aile côté au vent. Par vent fort, nous ouvrons également les valves de frein et les sécurisons avec les sangles. Le cerf-volant retire la roue de transport. | Ici, nous positionnons le planeur de manière à ce qu'il reste à l'écart des autres planeurs. Nous prenons en compte la possibilité que l'aile d'un autre planeur et de « notre » planeur puisse monter et descendre librement. Pour éviter qu'elle n'explose, on place une bande au bout de l'aile côté au vent. Par vent fort, nous ouvrons également les valves de frein et les sécurisons avec les sangles. Le cerf-volant retire la roue de transport. | ||
6.1.4 ATTENTION | 6.1.4 ATTENTION | ||
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Signalez toujours les dommages ou les défauts possibles | Signalez toujours les dommages ou les défauts possibles | ||
Tous les clubs les connaissent, ces pilotes de planeurs dorés qui retroussent toujours leurs manches, qui aident à sortir les cartons et le matériel de départ du hangar, qui aident activement au point de départ à maintenir le bon déroulement des vols et qui aussi en hiver sont à nouveau présents pour l'hiver. entretien. Il y a de fortes chances que ce soient eux qui causent le plus de dégâts, car ceux qui ne font rien ne causeront aucun dommage. Tout pilote de planeur déteste causer des dégâts, mais ce n’est certainement pas une honte. Signalez toujours les dommages au D.D.I. ou à un technicien. Eux seuls peuvent évaluer si le planeur est toujours en état de navigabilité. Si vous entendez des bruits inhabituels lors de l'inspection quotidienne lors du contrôle des safrans, des vannes ou autres, ou si vous constatez d'éventuels défauts, n'hésitez pas à le signaler à la D.D.I. ou aviser un technicien. Il vaut mieux être trop prudent souvent que d’être trop désinvolte une fois. Signaler d’éventuels dommages fait partie d’un bon pilotage et est apprécié. | Tous les clubs les connaissent, ces pilotes de planeurs dorés qui retroussent toujours leurs manches, qui aident à sortir les cartons et le matériel de départ du hangar, qui aident activement au point de départ à maintenir le bon déroulement des vols et qui aussi en hiver sont à nouveau présents pour l'hiver. entretien. Il y a de fortes chances que ce soient eux qui causent le plus de dégâts, car ceux qui ne font rien ne causeront aucun dommage. Tout pilote de planeur déteste causer des dégâts, mais ce n’est certainement pas une honte. Signalez toujours les dommages au D.D.I. ou à un technicien. Eux seuls peuvent évaluer si le planeur est toujours en état de navigabilité. Si vous entendez des bruits inhabituels lors de l'inspection quotidienne lors du contrôle des safrans, des vannes ou autres, ou si vous constatez d'éventuels défauts, n'hésitez pas à le signaler à la D.D.I. ou aviser un technicien. Il vaut mieux être trop prudent souvent que d’être trop désinvolte une fois. Signaler d’éventuels dommages fait partie d’un bon pilotage et est apprécié. | ||
Version du 19 janvier 2024 à 22:35
Généralités
Pour le vol en planeur, les procédures opérationnelles ont pour but de détailler comment pratiquer le vol en planeur au sol et dans les airs. Le vol en planeur en toute sécurité n'est possible que si chacun respecte ces procédures durant toutes les phases de l'activité. Ce chapitre détaille les règles opérationnelles pour la mise en œuvre d'un motoplaneur.
Règles générales au sol
Avant tout, il faut être capable de collecter les informations autour de soit pour se construire une bonne conscience de la situation :
- Regarder à gauche et a droite, mais aussi vers le haut et vers le bas : les planeurs sont minces et parfois silencieux.
- Entendre ce qu'il se passe : une conversation, un son particulier.
- Ressentir les mouvements ou le comportement : pour son compte oui celui d'un autre pilote, certaines sensations permettent d'enrichir la compréhension de la situation.
Cette collecte d'information sera optimale seulement si le pilote se place lui-même dans des conditions favorables : Équipement adapté (lunettes, couvre-chef...), mais aussi en l'absence d’éléments de déconcentration (Consulter un smartphone durant des manœuvres, téléphoner, obstruction de l'écoute par une musique forte...). Une bonne conscience de la situation permettra de prendre des décisions adaptés pour la mise en œuvre de l'activité.
Lors de ses déplacements au sol sur l'aérodrome, une des règles est la priorité laissée aux aéronefs, qu'ils soient au roulage ou dans une phase de décollage ou d'atterrissage. Donc, à pieds ou en voiture, il faudra céder la priorité et passer derrière les aéronefs. Même lorsqu'il s'agit d'être simple observateur, il faudra se placer pour être derrière la trajectoire de l'aéronef. Lorsque c'est possible, augmenter les marges afin d'éviter toute ambiguïté sur qui laisse la priorité (marquer l'arrêt en amont, prendre une position immobile, choisir une trajectoire qui passe largement derrière l'aéronef...). A noter que les aérodromes ont des règles de circulations et des plans de circulations qu'il faut apprendre et respecter scrupuleusement : en effet, les risques (hélice tournante, aéronefs à grandes envergures...) et la manœuvrabilité des aéronefs (pas de marche arrière, demi-tour quasi impossible...) nécessite une bonne anticipation.
Enfin, d'une manière générale, il est précautionneux de ne rien toucher sans avoir une bonne connaissance de l'objet en question, ou d'y être invité par un instructeur :
- Les câbles de treuil ou de remorquage, même au sol, présentent des risques en cas de mise en route intempestive,
- Une hélice, même arrêtée, est un risque permanent en cas de dysfonctionnement des systèmes d'arrêts,
- Le matériel aéronautique est robuste en vol, mais fragile au sol et sujet aux manipulations inappropriées.
Les rôles pour le vol en motoplaneur
Le vol en motoplaneur peut se pratiquer quasiment seul, en dehors de l'organisation généralement mise en œuvre pour le vol en planeur pur. Les rôles pour la pratique du motoplaneur est réduit au seul rôle du pilote. Il sera en charge de la préparation de son vol, de la mise en oeuvre de son motoplaneur, de la réalisation du vol. Dans certains cas, il devra aussi réaliser des compte-rendus de sécurité. Un pilote doit donc être parfaitement autonome dans la conduite de ses tâches, globalement plus que pour un vol en planeur pur. En réalité, même si cette organisation à une seule personne est possible et permet de voler sans aide au sol, les pilotes de planeur qui pratiquent le motoplaneur s'inspirent souvent du fonctionnement "à plusieurs" rencontré pour le vol en planeur pur : briefing quotidien, mise en ouvre de l’aéronef à plusieurs et vols à tour de rôle.
Mise en œuvre d'un motoplaneur
Comment pousser un planeur ?
Les planeurs sont poussés jusqu'au point de décollage ou y sont tirés avec une voiture ou un tracteur. Nous poussons généralement un planeur vers l’arrière jusqu’au point de décollage.
Poussez le bord d'attaque épais de l'aile aussi près que possible du fuselage. Évitez de toucher la hotte pour la garder propre et assurer une bonne vue. Une personne marche au bout d’une aile et à proximité d’obstacles, quelqu’un marche avec chaque bout.
DERRIÈRE LA VOITURE
Lors du transport derrière une voiture, quelqu'un marche au bout de l'aile et le pilote marche au nez de l'avion. Si l'avion ne dispose pas de roue de transport amovible (pivotante), il appuiera sur le nez pendant un virage pour maintenir le patin arrière (ou la roue arrière) hors du sol.
Même sur les lignes droites, il continue de marcher devant pour ralentir l'avion s'il menace de dépasser la voiture (par exemple sur un terrain en pente).
RÉPARER L'ASCENSEUR Sur les avions qui n'ont pas de compensation à ressort, fixez d'abord la gouverne de profondeur en serrant les sangles autour du manche de commande. L'ascenseur ne continue alors plus à monter et descendre pendant le transport terrestre.
NE PAS « TOURNER SUR LA ROUE » Nous faisons tourner un avion en conduisant. Si on ne le fait pas et qu'on tourne à l'arrêt (sur la roue), on met trop de pression sur la fixation de la roue dans la coque. S'il n'y a pas de roue de transport pivotante, quelqu'un appuie sur le nez tout en tournant pour libérer la roue de queue ou le patin de queue. gardez-le hors du sol. Si nous ne le faisons pas, la charge latérale sur la queue risque de devenir trop importante.
RETOUR AU LIEU DE DÉPART Ici, nous positionnons le planeur de manière à ce qu'il reste à l'écart des autres planeurs. Nous prenons en compte la possibilité que l'aile d'un autre planeur et de « notre » planeur puisse monter et descendre librement. Pour éviter qu'elle n'explose, on place une bande au bout de l'aile côté au vent. Par vent fort, nous ouvrons également les valves de frein et les sécurisons avec les sangles. Le cerf-volant retire la roue de transport.
6.1.4 ATTENTION
Faire attention est la règle de sécurité numéro un Pratiquez un regard conscient
Voir et être vu, c'est être ou ne pas être dans l'espace aérien. Par conséquent, regardez constamment autour de vous et ne jetez qu'un bref coup d'œil occasionnel aux instruments. Il faut apprendre à voir ; maîtriser une méthode pour scanner l’espace aérien. Entraînez-vous à garder un œil sur les avions autour de vous et à mémoriser leur position et leur direction de vol. Vous n’entamez un virage qu’après avoir soigneusement regardé autour de vous. Pour effectuer un virage vers la gauche, scannez d'abord l'espace aérien à la même hauteur de droite à gauche et après avoir déterminé que « l'espace aérien est dégagé », vous initiez le virage. Lors du virage, regardez régulièrement dans la direction du virage. De cette façon, vous surveillez constamment votre environnement afin de ne pas avoir de surprises.
Lorsque deux planeurs volent droit l’un vers l’autre, ils changent tous deux de trajectoire vers la droite.
Pour un planeur venant de la droite, l'évitement se fait par la droite.
Le dépassement d'un autre planeur se fait en le contournant sur une grande distance par la gauche ou la droite (3). Ne plongez jamais dessus ou dessous !
Portez une attention particulière aux avions volant à la même altitude et venant vers vous.
Les avions dans cette situation sont difficiles à voir et se rapprochent dangereusement. Lorsqu'il apparaît qu'un avion ne se déplace pas horizontalement ou verticalement, mais qu'il grossit, vous devez prendre des mesures d'évitement le plus rapidement possible. Anticipez et déplacez-vous vers la droite le plus tôt possible et gardez à l’esprit que l’autre personne pourrait ne pas vous voir. Malheureusement, il y a encore des pilotes qui regardent longtemps leurs instruments et ne réalisent pas encore à quel point il est important de regarder vers l'extérieur. Tout avion dont la position dans la verrière ne change pas, mais dont la taille augmente, est sur une trajectoire de collision avec vous.
Tenez compte de l’arrière-plan dans lequel vous pouvez vous attendre à voir un avion. Un planeur blanc avec un nuage en arrière-plan ne se démarque pas. Il faut regarder très attentivement le soleil, surtout lorsque la visibilité est mauvaise.
Il est souvent difficile de voir si un planeur s'éloigne de vous ou s'il vient vers vous. Les silhouettes sont alors quasiment identiques.
Même par temps clair, en raison des nombreux détails à l'horizon, il est souvent difficile de distinguer les planeurs qui se trouvent à la même hauteur !
Normalement, il faut environ 2 secondes à votre œil pour faire la mise au point à l'infini après avoir regardé le combiné d'instruments. Développez une méthode de numérisation dans laquelle vous regardez consciemment dans toutes les directions pendant quelques secondes. Pratiquer une observation consciente est tout aussi important qu’apprendre à atterrir correctement.
Gardez également à l’esprit qu’en cas de mauvaise visibilité, l’œil peut rester concentré à distance du tableau de bord. En fait, on ne voit pas clairement quand on regarde dehors. Par conséquent, concentrez votre regard sur le sol pendant un instant.
Une telle méthode de numérisation pourrait alors ressembler à l’image ci-dessous. Le regard du pilote se déplace d'une aile à l'autre puis revient de l'autre côté via les instruments.
Quelques conseils supplémentaires pour promouvoir la sécurité des vols :
Assurez-vous d'avoir une cagoule propre (et éventuellement des lunettes propres) avant le vol. Ouvrez le curseur d'air pour nettoyer le capot dès que vous remarquez qu'il s'embue. Même après une averse, ne démarrez pas avec un capot de cockpit mouillé et embué. Assurez-vous d'avoir une bonne préparation de vol afin de pouvoir regarder à l'extérieur autant que possible pendant le vol. Prendre en compte les angles morts de l'avion (derrière, sous et lors d'un virage la zone derrière l'aile haute) Assurez-vous de ne pas vous laisser prendre dans un nuage. Il est dangereux et très difficile de maintenir le planeur dans un nuage sur une trajectoire de vol normale et de le traverser sans vision au sol et sans horizon artificiel. Il y a de fortes chances que vous soyez désorienté. Si vous vous retrouvez accidentellement dans les fragments d'un nuage, ouvrez les robinets de frein et descendez jusqu'à ce que vous soyez hors des fragments. Soyez particulièrement prudent dans des conditions de mauvaise visibilité. On voit peu, surtout contre le soleil. Gardez un œil attentif sur la position et la direction de vol des autres pilotes de planeur. Portez une attention particulière aux repères au sol et ne perdez pas de vue la position du terrain.
6.1.5 FILTRAGE
Évitez les situations dangereuses Restez dans les marges de sécurité Prendre en compte les autres Adaptez le vol à la situation et comprenez vos propres limites
Le titulaire du permis planeur et le soliste disposent d'une grande liberté. En tant que soliste, vous pouvez voler à distance visuelle du terrain sous la supervision de l'instructeur. Bien entendu, le moniteur ne peut pas vous surveiller en permanence. Il attend de vous que vous restiez bien dans les limites opérationnelles de l'avion et que vous adaptiez toujours votre vol aux circonstances. Avec une bonne visibilité et sans turbulences, il est possible de faire bien plus qu'avec une visibilité modérée ou de nombreux collègues à proximité.
Toute personne possédant son LAPL(S) ou SPL est en principe autorisée à piloter son planeur dans son pays et à l'étranger. Il peut effectuer des vols terrestres, des vols en montagne, des vols de voltige (si l'avion est approuvé pour cela), des vols de compétition, etc. Toutes ces choses sont légalement autorisées, mais c'est une bonne pratique de pilotage de faire étape par étape les choses qui correspondent à l'expérience de vol. et la capacité. . Être pilote, c'est voler avec bon sens et s'assurer de ne relever que les défis qui correspondent à votre niveau de vol. Être pilote, c'est aussi annuler un vol terrestre lorsque vous constatez que vous ne volez plus bien ; que vous laissez une bulle si vous sentez que d'autres avions s'approchent trop près de vous ; que l'on s'adapte aux autres plans dans une bulle, même si on a l'impression de rater la plus forte ascension. Bref, voler, c’est le faire en toute sécurité.
6.1.6 MANIPULER SENSIBILEMENT UN PLANEUR
Sangle d'ancrage sur pointe ou pointe Les valves de frein s'ouvrent par vent fort Gardez les cagoules propres et sèches les ailes mouillées Signaler des dommages ou des défauts possibles
La durée de vie d'un planeur et la sécurité du pilote dépendent d'inspections minutieuses et d'une manipulation judicieuse de l'avion. Avant le début du vol, une inspection dite quotidienne est effectuée sur chaque planeur. Une personne LAPL(S) ou SPL inspecte minutieusement l'ensemble de l'avion sur la base de la liste de contrôle pour l'inspection quotidienne. C'est une bonne chose que vous, en tant que soliste ou joueur de DBO, l'assistiez dans cette tâche, par exemple en mentionnant les points de la liste. Cela vous apprendra quelles choses vérifier, comment et à quoi faire attention.
Bande sur la pointe
Assurez-vous que l'avion est positionné au point de décollage de manière à ce que les ailes et le stabilisateur soient complètement libres de toute aile montante ou descendante. Retirez la roue de transport. Lorsque le vent souffle, un pneu est placé sur le bout de l'aile (sauf sur les ailes avec winglets, qui sont ancrées). Ce groupe doit être complètement allumé car il est deux fois plus efficace que s'il était à moitié allumé. Si le vent souffle fort, les valves de freinage sont également ouvertes pour éviter le vent. Si le vol est temporairement arrêté à l'approche d'une forte averse, les planeurs sont placés en formation tempête. Tous les planeurs sont placés les uns à côté des autres, avec la pointe d'un appareil sous le nez de l'autre (avec des pneus ou des coussins entre les deux). Deux pneus de voiture sont placés sur la pointe extérieure du dernier avion et, comme poids supplémentaire, un cerf-volant peut s'asseoir dans chaque planeur. La meilleure position est celle où le vent vient en diagonale de l'arrière.
Couvertures de cockpit propres et ailes mouillées et sèches Une bonne vue depuis le cockpit est très importante et les revêtements du cockpit doivent donc être propres. Pousser contre les capots avec vos mains peut provoquer des dommages, mais provoquera certainement des traces grasses. Les hottes grasses retiennent la poussière et la saleté. Le soir après une journée de vol, nettoyez les cagoules avec de l'eau claire et une peau de chamois propre utilisée uniquement pour les cagoules. Un chiffon sec ou sale provoquera des rayures.
Si vous recommencez à voler après une averse, assurez-vous d'abord que les ailes et le stabilisateur sont soigneusement séchés. Les chutes sur les ailes augmentent la rugosité du profil, réduisant ainsi l'angle d'attaque critique. Après un départ au treuil, la majeure partie de l'eau s'échappe des ailes, mais ce n'est pas encore le cas, surtout dans les 50 premiers mètres du départ. Si quelque chose se passe mal pendant cette phase en raison, par exemple, d'un treuillage trop lent ou d'une rupture de câble, le risque d'accident est élevé. Ne commencez jamais avec une aile sèche alors que l’autre est encore trempée.
Signalez toujours les dommages ou les défauts possibles Tous les clubs les connaissent, ces pilotes de planeurs dorés qui retroussent toujours leurs manches, qui aident à sortir les cartons et le matériel de départ du hangar, qui aident activement au point de départ à maintenir le bon déroulement des vols et qui aussi en hiver sont à nouveau présents pour l'hiver. entretien. Il y a de fortes chances que ce soient eux qui causent le plus de dégâts, car ceux qui ne font rien ne causeront aucun dommage. Tout pilote de planeur déteste causer des dégâts, mais ce n’est certainement pas une honte. Signalez toujours les dommages au D.D.I. ou à un technicien. Eux seuls peuvent évaluer si le planeur est toujours en état de navigabilité. Si vous entendez des bruits inhabituels lors de l'inspection quotidienne lors du contrôle des safrans, des vannes ou autres, ou si vous constatez d'éventuels défauts, n'hésitez pas à le signaler à la D.D.I. ou aviser un technicien. Il vaut mieux être trop prudent souvent que d’être trop désinvolte une fois. Signaler d’éventuels dommages fait partie d’un bon pilotage et est apprécié.