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La '''richesse''' doit être ajustée notamment en fonction de l'altitude. L'air est moins dense en altitude, il faut donc réduire la quantité de carburant pour garder les proportions idéales. La gestion de la richesse est souvent complètement automatique. Certains moteurs disposent toutefois d'une commande de richesse (ou commande de mixture) permettant d'ajuster manuellement la richesse. La surveillances du régime moteur, de la température des têtes de cylindres et des gaz d‘échappement permet d'ajuster correctement la richesse. Les conséquences d'un mélange qui ne respecte le rapport stœchiométrique sont : | |||
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#Carburateur : conception, utilisation, modes de fonctionnement dégradé, indications et alarmes | #Carburateur : conception, utilisation, modes de fonctionnement dégradé, indications et alarmes | ||
#Injection : conception, utilisation, modes de fonctionnement dégradé, indications et alarmes | #Injection : conception, utilisation, modes de fonctionnement dégradé, indications et alarmes | ||
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===Le refroidissement du moteur=== | ===Le refroidissement du moteur=== |
Version du 21 avril 2022 à 18:48
Cellule, moteur et hélice
Moteurs à combustion interne
Pour le vol en Motoplaneur, le fonctionnement du Moteur essence à 4 temps à allumage commandé sera détaillé dans ce chapitre. Il existe cependant de nombreux autres types de moteur à combustion interne. Par exemple, les planeurs à dispositif d'envol incorporé utilisent notamment des moteurs à 2 temps car le compromis poids/puissance/bruit/consommation leur est plus favorable dans le cas d'un moteur qui fonctionne très peu. Dans le cas des motoplaneurs, le moteur à 4 temps est un meilleur compromis. Les principaux types de moteurs utilisés par les motoplaneurs sont :
Point de vue pilote : Les commandes à dispositions du pilote permettent le contrôle du moteur. Les détails de chacune de ces commandes seront expliqués plus loin dans ce chapitre :
- La commande des gaz : Une commande réglable entre 0 et 100%, permettant d'ajuster la vitesse et la puissance du moteur.
- La commande de démarreur : Un bouton qui permet de lancer le moteur avec le démarreur électrique.
- La commande d'allumage/magnéto : Un interrupteur qui autorise la création de l'étincelle par la bougie, et donc permet le fonctionnement du moteur.
- La commande de Starter : Permet d'injecter une quantité d'essence supplémentaire pour faciliter les démarrages lorsque le moteur est froid.
- La commande de réchauffage carburateur : envoi de l'air chaud dans le carburateur pour éviter la formation de glace.
Fonctionnement du Moteur à Combustion Interne :
- Moteur : Système capable de fournir une force mécanique. Pour le vol en planeur, cette force sera transmise à l'hélice.
- Combustion : La force mécanique provient de la combustion. Pour les motoplaneurs, il s'agit de de combustion de l'essence et de l'oxygène de l'air.
- Interne : La combustion à lieu dans le moteur lui-même. Par opposition aux anciens moteurs à vapeur où la combustion avait lieu dans une chaudière externe.
Pour son fonctionnement, le moteur à 4 temps enferme un mélange d'air et d'essence dans un cylindre pour le faire bruler avec une étincelle. L'augmentation de pression dû à la combustion permet de pousser un piston et de récupérer l'énergie mécanique pour le transmettre à l'hélice. Les gaz brulés sont ensuite évacués à l'extérieur avant que le cycle recommence. Les 4 temps du moteur sont :
- Admission d'un mélange d'air et de carburant, préalablement mélangé (par un carburateur ou système d'injection) : Lors de ce temps, la soupape d'admission est ouverte et le piston descend, ce dernier aspire par dépression le mélange air-essence dans le cylindre (la pression est alors inférieure à la pression ambiante, de 0.4 à 0.9 bar, sauf dans le cas d'un turbo) ;
- Compression du mélange : fermeture de la soupape d'admission, puis le piston remonte et comprime le mélange (jusqu'à 10 bar dans la chambre de combustion à puissance maximale) ;
- Combustion et détente (souvent appelé "explosion" par abus de langage) : au moment où le piston atteint son point culminant (point mort haut (PMH)) et auquel la compression est au maximum ; la bougie d'allumage, connectée à un système d'allumage haute tension, produit une étincelle ; la combustion et la détente qui s'ensuit constitue le temps moteur ; les gaz chauds à une pression de 40 à 60 bar repoussent le piston, initiant le mouvement ;
- Échappement : ouverture de la soupape d'échappement et remontée du piston qui chasse les gaz brûlés dans le collecteur d'échappement.
Les composants mobiles qui compose un cylindre sont décrits dans l'image ci-contre. La connaissance de ce vocabulaire est un plus :
- C - Vilebrequin,
- E - Arbre à cames d’échappement,
- I - Arbre à cames d'admission,
- P - Piston,
- R - Bielle,
- S - Bougie d'allumage,
- V - Soupape (rouge: échappement, bleu: admission),
- W - Circuit de refroidissement à eau,
- Structure grise - Bloc moteur
Les cylindres sont le cœur du moteur. Un moteur de motoplaneur en possède généralement 4, disposés à plat : On parle d'une disposition 4 cylindres à plat. En plus des cylindres, plusieurs circuits ou équipement sont necessaire pour permettre le fonctionnement, l'ensemble constitue le moteur.
Le Système de mélange de l'essence dans l'air
Le moteur dispose d'un système qui réalise le mélange d'air (le comburant) et d'essence (le carburant). L'objectif est de constituer le mélange selon un rapport air/carburant adaptée au fonctionnement du moteur, lui permettant de brûler correctement dans la chambre de combustion. Le rapport théorique idéal air/essence pour le moteur à combustion interne est de 1 gramme d'essence pour 14,7 grammes d'air. On parle alors de mélange stœchiométrique (on parle aussi de la richesse du mélange).
La richesse doit être ajustée notamment en fonction de l'altitude. L'air est moins dense en altitude, il faut donc réduire la quantité de carburant pour garder les proportions idéales. La gestion de la richesse est souvent complètement automatique. Certains moteurs disposent toutefois d'une commande de richesse (ou commande de mixture) permettant d'ajuster manuellement la richesse. La surveillances du régime moteur, de la température des têtes de cylindres et des gaz d‘échappement permet d'ajuster correctement la richesse. Les conséquences d'un mélange qui ne respecte le rapport stœchiométrique sont :
- On parle de mélange pauvre si la proportion d'essence est inférieure à l'idéal : le moteur ne délivre pas sa pleine puissance et à tendance à chauffer.
- On parle de mélange riche si la proportion d'essence est supérieure à l'idéal : La combustion est incomplète, le moteur à tendance à s'encrasser avec des suies noires.
- Carburateur : conception, utilisation, modes de fonctionnement dégradé, indications et alarmes
- Injection : conception, utilisation, modes de fonctionnement dégradé, indications et alarmes
- Givrage
Le refroidissement du moteur
- Conception, utilisation, modes de fonctionnement dégradé, indications et alarmes
Le circuit d'huile - lubrification
- Lubrifiants : types, caractéristiques et limitations
- Conception, utilisation, modes de fonctionnement dégradé, indications et alarmes
Le circuits d'allumage
- Conception, utilisation, modes de fonctionnement dégradé
Performances et gestion du moteur
- Performances: influence des paramètres moteur, influences des conditions atmosphériques, limitations et systèmes d'augmentation de puissance
- Gestion moteur: réglage de la puissance et du mélange en différentes phases de vol et limitations opérationnelles
Moteurs électrique
Hélices
Hélices
- Définitions et généralités
- Paramètres aérodynamiques, diamètre, torsion, pas,
- Types
- Mode d’utilisation
- Hélice à vitesse constante : principe
- Gestion du pas de l'hélice : principe
- Dégivrage
Panne moteur ou arrêt moteur
- Traînée due au fonctionnement en moulinet
Moments dus au fonctionnement de l'hélice
- Réaction au couple
- Effet asymétrique de sillage
- Effet asymétrique de la pale